Il ne sait pas d’où ça lui vient ces chansons. Ni où ça va.
C’est fait de tout petits riens.
Son expérience de la scène se limite aux concerts qu’il va voir. Il espère qu’un jour un inconscient chantera ses textes à sa place.
Et puis un beau jour, on ne sait trop ni comment ni pourquoi, il rencontre Vincent Frèrebeau du label Tôt ou Tard. Au lieu de l’encourager à ne pas continuer, celui-ci le dissuade d’abandonner. Il le signe même. Une sorte de malentendu.
C’est bizarre la vie.
Après être né, olive est devenu un enfant.
Puis un adolescent, puis un adulte.
Enfin, il aurait dû devenir adulte. Mais non.
Pourtant il fait son service militaire. Trois mois chez les commandos paras de l’armée de l’air. Rien n’y fait, il ne range pas sa chambre.
Après avoir fait semblant de suivre des études à Paris, il feint de chercher du travail dans le Sud. Contre toute attente, il parvient à se faire embaucher dans une entreprise de réclame en pleine crise du marché publicitaire (les secteurs en crise c’est son truc). Il commence par faire des slogans pour des chaînes d’hypermarchés et des grandes surfaces de bricolage. Il commet des spots radio. Beaucoup et bien débiles. Dans la pub on dit qu’il est créatif.
Quelques plans sociaux plus tard, il s’oriente vers la «communication institutionnelle des collectivités territoriales». Dans l’exercice de ses fonctions, olive prête sa plume à quelques paons politiques en période de ruts électoraux.
Entre deux emplois, il a la chance de connaître des temps de « repos involontaires » pour écrire des chansons. Ca devient vite une manie. Il fait ça chez lui tout seul dans son garage quand la voiture est dehors ou dans la chambre de son bébé quand il dort (oui olive ne chante pas très fort).
Il ne sait pas d’où ça lui vient ces chansons.
Ni où ça va.
C’est fait de tout petits riens.
Son expérience de la scène se limite aux concerts qu’il va voir. Il espère qu’un jour un inconscient chantera ses textes à sa place.
Et puis un beau jour, on ne sait trop ni comment ni pourquoi, il rencontre Vincent Frèrebeau du label Tôt ou Tard. Au lieu de l’encourager à ne pas continuer, celui-ci le dissuade d’abandonner. Il le signe même. Une sorte de malentendu.
Mais olive est content : c’est son label préféré, avec Pierre Desproges dedans ! Et surtout avec plein d’artistes encore en vie qu’il aime vraiment beaucoup. Parmi eux, il y a Da Silva. Justement c’est lui qui va réaliser son album. Il l’enregistre en novembre 2007 au studio de Dominique Ledudal.
A cette occasion il découvre qu’une guitare, ça s’accorde et que chanter, c’est un métier.
N’empêche, olive est de plus en plus content et moi aussi.
On se pince.
Aïe.
Non il ne rêve pas et moi non plus.
Décidément, c’est bizarre la vie.